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La Conférence du Conseil Départemental de la Jeunesse de Birni N’Gaouré: l’importance des thèmes développés en vaut l’engouement des jeunes

Ce Samedi 17 février 2024, le Conseil Départemental de la Jeunesse de Birni N’Gaouré a organisé, avec l’appui du Mouvement National pour la Sauvegarde de la Patrie, un Panel sur deux thèmes à l’endroit de la jeunesse de ladite localité. Cette activité a démarré aux environs de 10h à l’école garçons de Birni N’Gaouré, en présence du préfet de Boboye, du Directeur Départemental de la Police Nationale, du Commandant de la Brigade de gendarmerie de Margou Béné, du représentant de l’OCRTIS, le vice-maire de la commune de Birni, le président des jeunes du département, ainsi que des scolaires et d’autres jeunes venus nombreux. Deux thèmes ont été à l’ordre du jour, le premier sur la contribution au fonds de solidarité: Quel comportement faut-il adopter? Ce thème est animé par le Coordonnateur National du MNSP (Mouvement National pour la Sauvegarde de la Patrie), Monsieur Moumouni Saidou et le deuxième thème est animé par le DDPN (Directeur Départemental de la Police Nationale) de Boboye, soutenu par le représentant de l’OCRTIS sur la consommation des stupéfiants par la jeunesse: cas de Boboye. A l’entame de ses propos, Moumouni Saidou le Coordonnateur National du MNSP, a d’abord attiré l’attention des jeunes sur la chance qu’ils ont d’aller à l’école. Car, dit-il, aujourd’hui encore il y a 890 écoles qui sont fermées au Niger à cause du terrorisme apporté par la France. Donc, aux jeunes de prendre conscience des enjeux et d’aller apprendre. <<Nous avons besoin dans 10 ans des jeunes bien formés au Niger capables de combattre l’impérialisme>>, a lancé le conférencier. La région de Dosso, ajoute-t-il, est une région sensible car elle fait frontière avec le Bénin, un territoire choisi par la France et certains États de la CEDEAO pour nous combattre. Il exhorte  donc la jeunesse à alerter tout suspect aux FDS. Il a aussi brossé la situation de la richesse minière que renferme le liptako Gourma, capable de nourrir 8 milliards de personnes. Au Conférencier Moumouni Saidou de dire que la zone allant du Nord de Tillabery jusqu’au Nord de Tahoua dépasse l’Arabie Saoudite en pétrole, l’uranium au Nord et le pétrole à Diffa, bref chaque village nigérien est une potentielle mine de richesse. Donc aux jeunes de ne jamais accepter que le Niger soit cité dernier, Sinon que font les puissances derrière nous?  se demande-t-il. Le fonds de solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie (FSSP) selon le conférencier est un outil de la souveraineté, une caisse mise en place par le CNSP donnant à chaque citoyen la possibilité de contribuer à quelque niveau que ce soit. Ce fonds a trois objectifs: économique, alimentaire et sécuritaire. C’est surtout dans ce fonds que l’on peut puiser pour combattre le terrorisme. Donc le fonds vise l’achat des armements militaires, la relocalisation des déplacés forcés et aussi il permet de financer des actions citoyennes, a t-il expliqué en substance.  Notons que ses propos ont galvanisé l’assistance sur la volonté de contribuer désormais au fonds de solidarité car, nos voisins et amis à savoir le Mali a atteint les 100 milliards et le Burkina Faso a atteint les 75 milliards de contribution, alors que le Niger n’a pas encore atteint 7 milliards. Aussi, il a conseillé les gens d’accepter les 10f que les téléphonies mobiles imputent sur les crédits d’appels, avec tous ses contours. Donc aux gens d’adopter un comportement patriotique, de civilité et de solidarité. Il a aussi demandé à tout le monde d’être encore résilient et patient en défendant l’intérêt général. << Ma conviction est que l’ensemble des intérêts individuels est égal à l’intérêt général, donc je dis aux jeunes de lutter pour l’intérêt général car ils trouveront leurs intérêts particuliers dans l’intérêt général >> dixit le Coordonnateur du MNSP. Le préfet de Boboye, quant à lui, a signifié à l’assistance que sa porte est grandement ouverte pour recevoir les contributions au fonds de solidarité qui sera transmis au Gouverneur lors d’une cérémonie solennelle. Aussi il a sensibilisé les jeunes de faire un effort pour la contribution. Le DDPN de Birni N’Gaouré, lui s’est appesanti sur la consommation de drogue par ceux de Birni, avant de laisser les details à l’officier de la police Bachir Maï Guizo, représentant d’ocritis de présenter les catégories de stupéfiants qui sont consommés dans la localité. La drogue consommée à Birni est de deux catégories selon l’officier: le chanvre indien et les comprimés nuisibles qui sont le diazépam et le tramadol. Il ressort de son explication que le cannabis est le stupéfiant le plus consommé suivi des comprimés. Notons que l’officier est venu avec des échantillons de ces stupéfiants pour montrer à ceux qui n’en connaissent pas de les voir, aussi de savoir les conséquences de leur consommation et également la répression qui s’applique à tout contrevenant. C’était presque un cours de spécialiste qui a été donné au public qui sort outillé sur toutes les sanctions pénales quant à la vente, le traffic, la distribution ou la consommation des stupéfiants. Dans ses explications, le DDPN confirme que de janvier 2024 à ce jour une quantité de 51,352 kg de cannabis a été saisie, pour le tramadol 50.932 comprimés, pour le diazépam 1.680 comprimés et pour l’exol 983 comprimés. Les personnes interpellées ont l’âge qui varie entre 18 et 41 ans. La jeunesse est la relève de demain et si cette jeunesse s’adonne à la consommation de stupéfiants quels citoyens vont diriger le Niger de demain? se demande le DDPN de Boboye.  Il apporte ensuite des détails sur les réactions des consommateurs de drogue, un danger pour la société et appelle à la collaboration c’est à dire dénoncer les contrevenants. Après la conférence et la partie questions réponses, séance tenante les jeunes scolaires ont commencé à contribuer malgré l’improviste, et ont réuni la somme de 22.100f. Une photo de famille a permis de clôturer la conférence sur une note de satisfaction qui de tous les officiels et un engagement des jeunes à poursuivre la contribution.

HAMIDOU SALEY Mouhamed

Envoyé Spécial à Birni N’Gaouré