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DOSSO/ LES SCOLAIRES RENDENT HOMMAGE AUX MARTYRS DU 09 FEVRIER 1990

Du 09 février 1990 au 09 février 2024, cela fait 34 ans que des étudiants ont été tués lors d’une marche pacifique.

A l’instar des autres régions du pays, les scolaires de Dosso ont aussi manifesté pour rendre hommage aux camarades tombés sur le terrain de bataille, il s’agit de Alio Na Hantchi, ISSAKA KAYNE ET ABDOU MAMAN SAGUIR.

Ainsi le comité directeur (CD) a envoyé dans chaque région, des missionnaires pour suivre les sections dans l’exercice de leurs rôles au cours de cette journée historique.

En ce qui concerne la région de Dosso, le missionnaire est le Secrétaire Chargé des Relations Extérieures de la Presse du CD ABDOU ABDOU qui a été accueilli par le comité exécutif de l’UENUD de Dosso dans des bonnes conditions.

Notons que des t-shirts marqués USN ont été distribués aux militants. Et outre, le comité exécutif de l’union des étudiants nigériens de l’université de Dosso (UENUD) a mobilisé sa base à la devanture du campus où démarre la manifestation du 34éme anniversaire du 09 février. En scandant des slogans, les scolaires continuent leur marche pacifique jusqu’à la place des Martyrs.

Dans son discours le secrétaire général (SG) de l’UENUD ABDOU KARIM touche plusieurs points essentiels : « Voilà 34 ans que ces actes de barbaries désolants et injustes se sont déroulés mais retenez que nos martyrs ne sont pas morts en vain car leur mort a servi de catalyseur quant au processus de la démocratisation et l’avènement du multipartisme au Niger. Mais il y a beaucoup de regrets, nonobstant ce sacrifice. »

Toutefois, les scolaires nigériens restent animé d’espoir quant au traitement de ce dossier qui ne mérite pas d’être oublié.  Il s’avère donc important de rappeler, comme dans le cas de l’assassinat du capitaine révolutionnaire Burkinabé Thomas Sankara qui après 36 ans, les auteurs ont été rattrapés par l’histoire.

Enfin, l’on remarque ces dernières années que les scolaires nigériens n’assistent pas souvent aux marches, car ils considèrent les jours commémoratifs comme des jours fériés où il faut rester à la maison.

 

 Adamou Daouda Abdoul-Ben Malik (Stagiaire)