Selon les données du jeudi 4 Avril 2024, les cas enregistrés de la méningite sont à 62 dans la région de Dosso et ce vendredi 5 Avril 2024 un seul cas s’ajoute à ce lot dont la prise en charge médicale se fait de manière professionnelle, a indiqué le Directeur régional de la santé publique, de la population et des affaires sociales de Dosso, de la promotion de la femme et de la protection de l’enfant, Docteur Mamane Sani Mahamane dans une interview exclusive qu’il nous accordée à son bureau.

Parmi ces cas, poursuit-il, les personnes les plus touchées sont de la tranche d’âge 5 à 14 ans c’est-à-dire ceux qui ont l’âge d’aller à l’école.

Il faut noter aussi que les malades de la méningite se présentent ainsi par sexe :

37 du sexe masculin et 26 sexe féminin.

Par la même occasion, il a expliqué qu’il ne s’agit pas d’une épidémie comme cela se raconte dans la ville de Dosso, mais cela est une pure psychose née depuis que la déclaration des premiers cas venait des quartiers BaniZoumbou, Laccourroussou et Tondobon de la ville de Dosso.

Présentement, au centre de prise en charge sis au CSI Laccourroussou dans les locaux du district du même nom les malades déclarés de la méningite reçoivent gratuitement tous les soins nécessaires et beaucoup d’entre eux sont en train de guérir et sortir du centre, a-t-il noté.

S’agissant du nombre total de décès, à cette date il est de 3, rencherit-il en appelant la population à collaborer avec le service de la santé en déclarant vite les cas suspects selon les symptômes de la maladie.

Aussi, Docteur Mamane Sani Mahamane invite la population non atteinte de la méningite à éviter la contamination car cette période ci est indiquée pour la propagation de la maladie.

Il faut donc éviter la promiscuité, vivre dans des endroits aérés, propres et conditionnés, a-t-il suggéré.

Pour ceux qui ne connaissent pas les symptômes de la méningite, il a rappelé ceci :

Lorsque l’on constate de la fièvre brusque, des maux de tête, la lourdeur de la nuque, il faut très vite informer le service de la santé, a-t-il declaré en insistant sur la gratuité du traitement médical et la disponibilité du site spécifiquement dédié à cela.

Par ailleurs, il faut rappeler que c’est une inspectrice de l’Education nationale qui a lancé l’alerte plus tard relayé sur les réseaux sociaux mais après investigation il s’est avéré une exagération relative au nombre de cas et de décès.

Issa Moussa