Ce jeudi 6 Juin 2024, la Plateforme agroécologique Raya Karkara a organisé une session de formation à l’intention des journalistes des médias publics et privés de Dosso et des web activistes, dans la salle des réunions n°6 de l’hotel Galaxie.
Selon les organisateurs de l’atelier dont le thème est « Transition agroécologique en Afrique de l’ouest «, cette rencontre des hommes et femmes des médias souscrit à son axe 1 qui est de privilégier des mouvements sociaux influents en faveur de cette transition dite agroécologique.
Dans les deux autres axes, 1 et 2, il y a des politiques et stratégies nationales à mettre en œuvre mais aussi et surtout la connaissance approfondie sur l’Agroécologie et ses avantages pour la santé humaine et l’environnement à mettre à la disposition des journalistes dans l’exercice de leur métier.
La cérémonie d’ouverture officielle a été conduite par le Président de la plateforme agroécologique Raya Karkara, Monsieur Ousmane Dambagi, en présence du chef de service de l’ONC Dosso, Monsieur Ibrahim Ali, le Formateur en agroécologie Docteur Moumouni Barahim, la secrétaire permanente et l’Assistant financier de Raya Karkara, ainsi que des journalistes des médias publics et privés et des web activistes.
Ainsi la plateforme Raya Karakara est composée de 28 structures dont des ONG internationales et Nationaux qui font la promotion des semences agricoles et de l’agroécologie comme une agriculture saine sans engrais et sans pesticide, a expliqué le Président Dambagi à l’entame de son allocution.
S’agissant du projet Transition agroécologique en Afrique de l’ouest, il intervient au Sénégal, au Mali, au Burkina Faso et au Niger où les chocs du changement climatique ont contribué à appauvrir les sols en les rendant moins productifs, a-t-il ajouté.
Cependant, les scientifiques ont vu les limites de l’agriculture moderne qui met en relief l’utilisation des machines, des engrais et des pesticides, a indiqué le formateur dans son exposé avant de poursuivre :
« Par contre cette agriculture moderne n’arrive pas à satisfaire ce grand besoin des populations des pays du Sahel, c’est pourquoi elle doit être laissée au profit de l’agroécologie qui n’est pas un concept nouveau. »
Il faudra songer au retour à l’ancien système où les propriétaires des champs font appel à des éleveurs des troupeaux de vaches pour enrichir leurs terres et pour la sélection des semences le paysan sélectionne ses meilleurs épis de mil à conserver pour la saison à venir.
Mais l’agroécologie va au-delà de l’agriculture pour concerner aussi l’élevage, l’aviculture, la pêche, ect, a souligné le Président de Raya Karkara.
C’est pour toutes ces informations utiles que les journalistes et les blogueurs se doivent d’exploiter aux fins de publication et de diffusion à l’endroit du grand public, que la Plateforme Raya Karkara a tenu à en former 100 qui feront la mise en échelle sur la thématique.
Une première vague de journalistes ayant suivi la formation à Niamey, ceux de Dosso constituent donc la deuxième du genre, a rappelé Ousmane Dambagi.
Celui-ci rencherit que la mission des journalistes est noble car à travers leur métier de collecte, de traitement et de diffusion des informations crédibles et vérifiables , ils ont la confiance du public.
C’est dire que les journalistes, de par leur rôle citoyen, doivent produire des articles, des débats ou des reportages afin de sensibiliser les paysans sur les aléas climatiques, le temps de semailles et surtout quel comportement adopter dans le cadre de l’agroécologie.
Quant au Chef du service de l’ONC de Dosso, il a surtout rappelé aux participants qui sont des journalistes, les genres et les types rédactionnels qui conviennent à la mission actuelle.
Enfin, une feuille de route a été établie par les participants qui ont minutieusement défini les différentes actions à entreprendre dans le sens de faire connaitre au grand public les avantages de l’agroécologie.
Issa Moussa