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Niamey/Atelier de dialogue, de réflexions et de partage d’expériences des acteurs de la plate-forme « SUN Business Network : Pour tirer le meilleur parti de ce secteur, il faut que les aliments qui parviennent au consommateur en bout de ligne soient d’une qualité nutritive et sanitaire suffisantes, dixit Luc GENOT le Représentant Ad intérim de la FAO au Niger

La salle Marhaba de l’hôtel Bravia de Niamey a servi de cadre ce 25 juin 2024 pour l’ouverture d’un important atelier sur le secteur de l’alimentation et de la nutrition au Niger.

La Cérémonie officielle d’ouverture de l’atelier de dialogue, réflexions et partage d’expériences des acteurs de la plate-forme « SUN Business Network « sur le rôle et la contribution du secteur privé de l’agro-alimentaire dans l’amélioration de la nutrition au Niger.

Il faut noter la présence des hauts cadres de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation l’agriculture (FAO) et des acteurs du secteur privé pour la nutrition.

Mr Luc GENOT, le Représentant Ad intérim de la FAO au Niger, en prenant la parole pour son allocution, a affirmé qu’au Niger ONU Nutrition regroupe plusieurs agences et dont le but est d’apporter un appui coordonné et efficace au Gouvernement du Niger dans la mise en œuvre de la politique nationale de sécurité nutritionnelle 2017-2025, afin de réduire la malnutrition sous toutes ses formes et de promouvoir le développement du capital humain.

Le secteur d’agroalimentaire dans lequel le secteur privé joue un rôle important est très vaste et couvre diverses fonctions des systèmes alimentaires, notamment : La production, la transformation, le stockage, le marketing, la commercialisation, la préparation, et la consommation des aliments, a-t-il ajouté avant de noter :

« Pour tirer le meilleur parti de ce secteur, il faut que les aliments qui parviennent au consommateur en bout de ligne soient d’une qualité nutritive et sanitaire suffisantes. «

La FAO accompagne ses Etats membres à travers le monde dans la transformation vers des systèmes alimentaires plus durables, plus résilients, plus inclusifs et respectueux de l’environnement, capables de  fournir aux populations une diversité de produits alimentaires, en quantité et en qualité suffisantes en ne laissant personne de côté, rencherit-il en poursuivant que la  FAO veille également à ce que l’ensemble des exploitants agricoles y compris les petits producteurs et les femmes transformatrices du secteur privé formel et informel tirent un meilleur profit de leurs activités.

A ce titre, dit-il,  la FAO abrite le pôle de coordination mondiale sur les systèmes alimentaires et soutient les diverses initiatives du  secteur public et du secteur privé dans agroalimentaire, les innovations techniques et technologiques et toutes les techniques et approches y compris les formations à travers les champs écoles agropastoraux, permettant de produire, transformer, conserver, commercialiser et consommer les aliments tout en préservant leurs qualités nutritionnelles, physico-chimiques et organoleptiques.

Au Niger, la FAO a largement contribué aux concertations sur les systèmes alimentaires organisées par le Gouvernement et le secteur privé et ayant abouti à une feuille de route qui promeut une alimentation saine, sûre et nutritive pour tous à l’horizon 2030. C’est fort de cette expérience que la FAO-Niger collabore avec le Réseau du secteur privé pour la nutrition, pour organiser conjointement le présent atelier en vue de permettre à l’ensemble des acteurs de partager leurs idées, réflexions, expériences et leçons apprises dans la production alimentaire de qualité d’une part, et dans la promotion des aliments locaux d’autre, le tout en vue d’améliorer la sécurité alimentaire et la nutrition des populations, ainsi les revenus et la résilience des exploitants et producteurs agroalimentaire, a-t-il lancé .

Il termine son allocution en exprimant aux autorités du Niger toute sa reconnaissance pour leur engagement en faveur de l’autosuffisance et de la souveraineté alimentaires, des éléments clés pour favoriser une meilleure nutrition dans le pays.

A son tour, Monsieur Ismaël BARMOU, le Président de SUN Business Network Niger a declaré que la malnutrition est ce drame qui touche beaucoup trop nos populations en particulier les enfants, les exposants ainsi à un risque de décès plus élevé, à une plus grande vulnérabilité aux maladies et une productivité plus réduite à l’âge adulte.

Toutes ces conséquences se traduisent au plan économique par des dépenses de santé exorbitantes, des productions réduites et des capacités intellectuelles amoindries, a-t-il soutenu.

En clair, la plate-forme « SUN Business Network «   vise à soutenir les efforts du Gouvernement et d CNSP dans le combat qu’ils mènent pour la souveraineté alimentaire du Niger, a-t-il fait savoir.

Il y a quelques semaines, le secteur privé du Niger a présenté un diagnostic de sa situation qui est alarmante … partant de là, cet atelier va réfléchir pendant 2 matinées à établir une feuille de route pour les années à venir, a-t-il conclu.

En procédant à l’ouverture officielle des travaux de l’atelier, Monsieur Ali Samba Diabiri, le Secrétaire General   du ministère du commerce et de l’industrie, représentant le ministre empêché, a affirmé que le Niger s’est adhéré à ce mouvement international SUN (scaling up nutrition) depuis 2011 où il s’est engagé, avec l’appui des partenaires techniques et financiers, à lutter contre la malnutrition à travers les différentes plates-formes dudit mouvement dont celle du secteur privé.

Enfin, Il rassure que son département ministériel sera disponible à œuvrer sans relâche pour créer les conditions favorables à l’exercice des activités dans le cadre de la promotion l’entreprenariat des jeunes et des femmes.

 

HAMIDOU SALEY Mouhamed